Perdu dans une forêt
Immobile de froid
Le mort-vivant n'échappe plus
A cette glaçante image
De ses sombres pensées
Les oiseaux se sont tus

Des trous d'eau nauséabonds suintent
Des insectes filandreux envahissent son esprit
Sans qu’il ne crie ni ne pleure
Il erre sans force en lui-même
Brandissant son ennui
Triste orgueil du velléitaire

Mourir d'amour n'est pas qu’aimer trop fort
C'est se haïr plus fort encore
Une branche tendue de givre
Doigt vengeur de l'hiver
Lui transpercera le visage
Et ses larmes s'écouleront en cristaux de sang
Qui se briseront au sol
En une cascade de sonnailles
Glas de son malheur
Appel de sa délivrance

Perdu dans une forêt
Immobile de froid
Le mort-vivant n'échappe plus
A cette glaçante image
De ses sombres pensées
Les oiseaux se sont tus

Des trous d'eau nauséabonds suintent
Des insectes filandreux envahissent son esprit
Sans qu’il ne crie ni ne pleure
Il erre sans force en lui-même
Brandissant son ennui
Triste orgueil du velléitaire

Mourir d'amour n'est pas qu’aimer trop fort
C'est se haïr plus fort encore
Une branche tendue de givre
Doigt vengeur de l'hiver
Lui transpercera le visage
Et ses larmes s'écouleront en cristaux de sang
Qui se briseront au sol
En une cascade de sonnailles
Glas de son malheur
Appel de sa délivrance