Embrassées par le vent du large
Et la tempête qui fait rage
Les femmes sur la falaise
Scrutent la mer le souffle court
La gorge et le coeur serrés

Elles se rappellent les corps vigoureux
De leurs hommes au combat
Avec cette mer nourricière
Qui parfois dans un coup de folie
Veut avaler ses enfants

Elles frissonnent à chaque vague
Qui vient s'éclater puissamment
Sur le granit des falaises
Et se disperse en gerbes formidables

Dans leur émotion elles confondent
Le souvenir de l'étreinte de leur mari
La sauvage beauté de l'eau grondante
Et l'étau de leur angoisse

Embrassées par le vent du large
Et la tempête qui fait rage
Les femmes sur la falaise
Scrutent la mer le souffle court
La gorge et le coeur serrés

Elles se rappellent les corps vigoureux
De leurs hommes au combat
Avec cette mer nourricière
Qui parfois dans un coup de folie
Veut avaler ses enfants

Elles frissonnent à chaque vague
Qui vient s'éclater puissamment
Sur le granit des falaises
Et se disperse en gerbes formidables

Dans leur émotion elles confondent
Le souvenir de l'étreinte de leur mari
La sauvage beauté de l'eau grondante
Et l'étau de leur angoisse