(le chant de l'éther)
(le chant de l'éther)

{prologue}

Il est des villages du temps
que le maître préfère ou qui le submergent
Ceux-là prennent toute la place
au détriment des autres
qui sont enfouis
et échappent à son discernement
car il les a oubliés


{chant}

Les ombres du passé sont au repos
Dans les villages enfouis
Ils ne se désagrègent pas
Et elles ne meurent jamais
Mais elles peuvent y rester muselées à jamais
Que le maître les ait oubliées volontairement ou non
Les ombres du passé sont au repos dans les villages enfouis
Où, sur la place, au centre d’un parvis de rêve
Des puits de torpeur et de beauté
S'enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un éther souterrain
Où la cosmogonie du maître est racontée sans cesse
Avec ses vieilles lunes fidèles mais débonnaires
Ses comètes inédites
Ses astéroïdes au redoutable impact

Et des milliards d'étoiles

Le maître s'y élance
Comme on plonge dans une eau noire
Il s'y maintient interdit entre deux eaux


{épilogue}

Les méandres de la mémoire s'effilochent
mais la falsification du déni réécrit l'histoire
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui s'expriment
quand évocation et fantasme peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître s'en souvienne
les voies de la torpeur et du rêve

{prologue}

Il est des villages du temps
que le maître préfère ou qui le submergent
Ceux-là prennent toute la place
au détriment des autres
qui sont enfouis
et échappent à son discernement
car il les a oubliés


{chant}

Les ombres du passé sont au repos
Dans les villages enfouis
Ils ne se désagrègent pas
Et elles ne meurent jamais
Mais elles peuvent y rester muselées à jamais
Que le maître les ait oubliées volontairement ou non
Les ombres du passé sont au repos dans les villages enfouis
Où, sur la place, au centre d’un parvis de rêve
Des puits de torpeur et de beauté
S'enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un éther souterrain
Où la cosmogonie du maître est racontée sans cesse
Avec ses vieilles lunes fidèles mais débonnaires
Ses comètes inédites
Ses astéroïdes au redoutable impact

Et des milliards d'étoiles

Le maître s'y élance
Comme on plonge dans une eau noire
Il s'y maintient interdit entre deux eaux


{épilogue}

Les méandres de la mémoire s'effilochent
mais la falsification du déni réécrit l'histoire
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui s'expriment
quand évocation et fantasme peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître s'en souvienne
les voies de la torpeur et du rêve