(le chant de la solitude)
(le chant de la solitude)

{prologue}

Les ombres du passé agrippent le maître
pour en permanence le ramener
dans les villages de leur temps
Elles distillent l'incertitude et le doute
quand un nouveau village s'érige
ou quand est venu le temps
de l'ensevelissement de l'un d'entre eux


{chant}

Les ombres du passé jouent de l'impermanence
Pour entretenir la confusion du maître
Quand ce sont elles qui titubent
Alors qu'elles voyagent
Elles peuplent et dépeuplent les villages du temps
Les ombres titubantes
Arpentent les routes
De l’un à l’autre des villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis de sang
Des puits de peur et de pauvreté
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un lac de solitude
Miroir du monde
Royaume de l'attention
Où le silence
Est comme un vide sans effroi
Où l'écho d'une souffrance
S'atténue
Et le frémissement du désir
Résonne
Quand le maître s'y immerge et écoute


{épilogue}

Les embûches le ralentissent
mais le saisissement ouvre l'accès aux routes
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui les parcourent
quand chemin et sens peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'y mette les pieds
les voies de la peur et du sang

{prologue}

Les ombres du passé agrippent le maître
pour en permanence le ramener
dans les villages de leur temps
Elles distillent l'incertitude et le doute
quand un nouveau village s'érige
ou quand est venu le temps
de l'ensevelissement de l'un d'entre eux


{chant}

Les ombres du passé jouent de l'impermanence
Pour entretenir la confusion du maître
Quand ce sont elles qui titubent
Alors qu'elles voyagent
Elles peuplent et dépeuplent les villages du temps
Les ombres titubantes
Arpentent les routes
De l’un à l’autre des villages du temps
Où, sur la place, au centre d’un parvis de sang
Des puits de peur et de pauvreté
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un lac de solitude
Miroir du monde
Royaume de l'attention
Où le silence
Est comme un vide sans effroi
Où l'écho d'une souffrance
S'atténue
Et le frémissement du désir
Résonne
Quand le maître s'y immerge et écoute


{épilogue}

Les embûches le ralentissent
mais le saisissement ouvre l'accès aux routes
des villages du temps

Il n'est plus nécessaire d'avoir peur
des ombres qui les parcourent
quand chemin et sens peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître n'y mette les pieds
les voies de la peur et du sang