(le chant du labyrinthe)
(le chant du labyrinthe)

{prologue}

Dans les villages du temps
les ombres du passé
dansent dans les maisons
et devant les ouvertures qui y sont percées
Elles jouent avec la lumière
et le maître ne peut voir ce qu'elles masquent à ses yeux
Ce n'est qu'en tournant son regard
vers l'intérieur de lui-même
qu'il pourra percevoir ce qui doit être éclairé


{chant}

Les ombres du passé répètent inlassablement
Le rôle qui leur a été donné
Au moment décisif
Afin d'offrir au maître la protection des certitudes
Et la conviction de l'innommable
Elles ne se trompent pas de chemin
Pour se déplacer dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'ignorance
Des puits d'erreur et de bassesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un labyrinthe
D'ébauches
Résignées comme des sourires sans éclat
Et de suppositions
Qui ne sont plus questionnées
Le courage du maître y a pris les contours du conformisme
Son désir s'y est mué en devoir
Et sa compassion enorgueillie de charité

Tandis qu'il se referme sur lui même


{épilogue}

Le voile de la pudeur ondoie
mais la poix de la honte filtre les propos
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui racontent
quand murmure et rumeur peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître le sache
les voix de l'erreur et de l'ignorance

{prologue}

Dans les villages du temps
les ombres du passé
dansent dans les maisons
et devant les ouvertures qui y sont percées
Elles jouent avec la lumière
et le maître ne peut voir ce qu'elles masquent à ses yeux
Ce n'est qu'en tournant son regard
vers l'intérieur de lui-même
qu'il pourra percevoir ce qui doit être éclairé


{chant}

Les ombres du passé répètent inlassablement
Le rôle qui leur a été donné
Au moment décisif
Afin d'offrir au maître la protection des certitudes
Et la conviction de l'innommable
Elles ne se trompent pas de chemin
Pour se déplacer dans les villages du temps
Où, sur la place, au centre d'un parvis d'ignorance
Des puits d'erreur et de bassesse
S’enfoncent dans les tréfonds

Ils rejoignent un labyrinthe
D'ébauches
Résignées comme des sourires sans éclat
Et de suppositions
Qui ne sont plus questionnées
Le courage du maître y a pris les contours du conformisme
Son désir s'y est mué en devoir
Et sa compassion enorgueillie de charité

Tandis qu'il se referme sur lui même


{épilogue}

Le voile de la pudeur ondoie
mais la poix de la honte filtre les propos
des villages du temps

Il ne faudrait pourtant pas avoir peur
des ombres qui racontent
quand murmure et rumeur peuvent parfois se confondre
Elles connaissent sans que le maître le sache
les voix de l'erreur et de l'ignorance