Les cimes des grands arbres transpercent l'éther
Et tiennent aux étoiles des propos bruissants
Leurs souches enchâssées au don de Déméter
Délivrant d’anciens savoirs à leurs fûts puissants

Je les hèle en criant : séquoias, séquoias !
Je pense à l’homme qui aimait tant son langage
Père-signe, Sequoyah l’Aniyunwiya !
Qu’il sut l’inscrire dans un avenir sans âge

Au-delà des montagnes, la Piste des Larmes
Aura été déroulée jusqu'à la grande eau
Sans avoir à prendre encore une fois les armes
Le Cherokee trouva sanctuaire et repos

Je les hèle en criant : séquoias, séquoias !
Leur immensité me relève et me traverse
Mon âme s'exclame : j'ai trouvé, eurêka !
En découvrant enfin remède à ma détresse

Comme inspiré par les indiens d'Amérique
Je plonge mes mains dans la terre et la pétris
J'écoute la forêt, j'en tire viatique
Mes sensations viennent nourrir mon esprit

Je les hèle en criant : séquoias, séquoias !
C'est en communion avec Mère-nature
Que mon âme rayonne alors, alléluia !
Enfin sont illuminées mes pensées obscures

Léger, je m'envole au sommet de la forêt
Je suis arbre et aigle, je me fonds dans la sève
Des géants du monde aux millénaires secrets
Ils m'abreuvent de leurs pouvoirs et de leurs rêves

Les cimes des grands arbres transpercent l'éther
Et tiennent aux étoiles des propos bruissants
Leurs souches enchâssées au don de Déméter
Délivrant d’anciens savoirs à leurs fûts puissants

Je les hèle en criant : séquoias, séquoias !
Je pense à l’homme qui aimait tant son langage
Père-signe, Sequoyah l’Aniyunwiya !
Qu’il sut l’inscrire dans un avenir sans âge

Au-delà des montagnes, la Piste des Larmes
Aura été déroulée jusqu'à la grande eau
Sans avoir à prendre encore une fois les armes
Le Cherokee trouva sanctuaire et repos

Je les hèle en criant : séquoias, séquoias !
Leur immensité me relève et me traverse
Mon âme s'exclame : j'ai trouvé, eurêka !
En découvrant enfin remède à ma détresse

Comme inspiré par les indiens d'Amérique
Je plonge mes mains dans la terre et la pétris
J'écoute la forêt, j'en tire viatique
Mes sensations viennent nourrir mon esprit

Je les hèle en criant : séquoias, séquoias !
C'est en communion avec Mère-nature
Que mon âme rayonne alors, alléluia !
Enfin sont illuminées mes pensées obscures

Léger, je m'envole au sommet de la forêt
Je suis arbre et aigle, je me fonds dans la sève
Des géants du monde aux millénaires secrets
Ils m'abreuvent de leurs pouvoirs et de leurs rêves