La défense orientale des sentiments du graal
Vocifère au piano des tourments malicieux
La vivacité du chevalier aux longs cheveux
Fait pleurer l'éloge du charmeur invétéré
La suie des regrets d'un plateau ruisselant
Traverse le corps d'une femme endeuillée
La pâleur du guerrier mort au fanal
Renverse le regard du plus aguerri des chevaux
La suffisance de la courroie du bonheur
Détermine le sens des choses pour celui qui faiblit
Le tourmentin des anicroches malheureuses
Souligne le vent des tiroirs brisés
L'équipée sauvage en rêve du matin
Détruit peu à peu le souvenir aimant
La prosternation du roi bondissant
Enflamme les sujets d'autrui silencieux
La mer éclairée du joug retardataire
Elève la joie des sauvageons putrides
La mousse fiévreuse des racines succombées
Enterre le mal aussi frais qu'à foison
L'érection tranquille du mirage pleureur
Noie la confiance du pauvre accablé de malheur
La scission des maraudeurs en forêts éclatées
Etrangle la faune et la flore délitées
La sauvagerie ultime du versatile prétentieux
Attrape en sifflant la prunelle de tes yeux
La façade grandissante des humains sanglants
Retient la mémoire de propager tout allant
Le cinéma suiffeux des miraculeuses bleuies
Effraie même les rats aux dents écrouies
La sagace maléfique suintante de plaisir
Torture le procès du sage sans désir
La mine tortueuse aux rapides chemins
Abreuve de passion et referme demain
La chance renouvelée du chacal évident
Nourrit l'amertume de la plupart des gens
Les mots échappés de la tête du poète
Dansent la sarabande comme à une fête
Les phrases chamboulées par une syntaxe ivre
Saluent jusqu'à terre, se croyant dans un livre
Elles sont idiotes car elles ignorent
La cacophonie d'un monde qui les dévore
Elles sont heureuses car sans impatience
Sans joies, sans larmes, sans objectif ni croyance
Elles sont puissantes car dans tous les esprits
Elles peuvent, malgré tout ce qui est appris,
S'insinuer, s'ancrer, parfois profondément
Donner à tout homme raisons de changement

La défense orientale des sentiments du graal
Vocifère au piano des tourments malicieux
La vivacité du chevalier aux longs cheveux
Fait pleurer l'éloge du charmeur invétéré
La suie des regrets d'un plateau ruisselant
Traverse le corps d'une femme endeuillée
La pâleur du guerrier mort au fanal
Renverse le regard du plus aguerri des chevaux
La suffisance de la courroie du bonheur
Détermine le sens des choses pour celui qui faiblit
Le tourmentin des anicroches malheureuses
Souligne le vent des tiroirs brisés
L'équipée sauvage en rêve du matin
Détruit peu à peu le souvenir aimant
La prosternation du roi bondissant
Enflamme les sujets d'autrui silencieux
La mer éclairée du joug retardataire
Elève la joie des sauvageons putrides
La mousse fiévreuse des racines succombées
Enterre le mal aussi frais qu'à foison
L'érection tranquille du mirage pleureur
Noie la confiance du pauvre accablé de malheur
La scission des maraudeurs en forêts éclatées
Etrangle la faune et la flore délitées
La sauvagerie ultime du versatile prétentieux
Attrape en sifflant la prunelle de tes yeux
La façade grandissante des humains sanglants
Retient la mémoire de propager tout allant
Le cinéma suiffeux des miraculeuses bleuies
Effraie même les rats aux dents écrouies
La sagace maléfique suintante de plaisir
Torture le procès du sage sans désir
La mine tortueuse aux rapides chemins
Abreuve de passion et referme demain
La chance renouvelée du chacal évident
Nourrit l'amertume de la plupart des gens
Les mots échappés de la tête du poète
Dansent la sarabande comme à une fête
Les phrases chamboulées par une syntaxe ivre
Saluent jusqu'à terre, se croyant dans un livre
Elles sont idiotes car elles ignorent
La cacophonie d'un monde qui les dévore
Elles sont heureuses car sans impatience
Sans joies, sans larmes, sans objectif ni croyance
Elles sont puissantes car dans tous les esprits
Elles peuvent, malgré tout ce qui est appris,
S'insinuer, s'ancrer, parfois profondément
Donner à tout homme raisons de changement