Or, argent, fer, une vraie mine ce tableau ! De quelles métamorphoses s'agit-il ? Qu'est-ce qui sous-tend notre humanité et où nous mène-t-elle ?
Or, argent, fer, une vraie mine ce tableau ! De quelles métamorphoses s'agit-il ? Qu'est-ce qui sous-tend notre humanité et où nous mène-t-elle ?
A l’aurore je m’endors, au soir je m’éveille
Je ne vis que pour cette mort qu’est dit-on le sommeil
Je parcours le monde, mes rêves sur le dos
Et ne m’assoupis qu’en les laissant au porte-manteau
Deux amants enlacés
Pas encore endormi et déjà plus éveillé
L’homme assoupi perd sa réalité
Maintenu par un fil son corps éphémère
Laisse son esprit s’échapper dans l’éther
On voit d’abord une confidence faite sur l'oreiller
après les ébats qu'évoque ce traversin dressé.
Doucement je chantonne
Aphrodite suspendue en un plongeon gracile
Délaissée, esseulée, fléchissante et fragile
Me rappelle que l'amour
Peut ne pas durer toujours
Chaque soir au coucher débute mon combat
Le secret d'une fenêtre amarante
Palpite sous mes yeux tel un sang chaud
Se transformant peu à peu en offrande
Sereine et ineffable sous ma peau
Les plumes de mon oreiller
Se glissent dans les pages de mon livre
La plume des poètes dessine ses mots
Dans mes pensées du soir
Un uhlan flou dans une chambrette d'artiste
Pose un soir sans masquer sa résolution
A gagner demain un champ de bataille triste
En fou huant dépouillé de volition
Immobilisé par ses entraves de pierre
Comme figé dans une muette prière
Le passe-muraille mesure la distance
Qui l'aurait sauvé de cette horrible sentence
Un cul, mais quel cul !
On y poserait la tête.