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Billiboperies alamagie

Billiboperies alamagie
- I

Ma considération de la façon du monde
M’amena à répétition
- pauvreté de la pensée ressassante -
à multiplier l’animafrose de mes sentifrices évidents.
Enluminé d’horminal et milifèrement amoureux,
je frontais à chacun les propiciations filaramificales
de mes parapensibilités.
Il y eu peu de falimilés ou aminacules
avec lesquels je pus raminarement parpasser
et que nous rémanissions :
je cromite prélo pilou et mélo s’enflière.
Simplio que de frelations,
nous allamonasse palapalapour tropilos ou millimoliens
à la matristamagie

Ma considération de la façon du monde
M’amena à répétition
- pauvreté de la pensée ressassante -
à multiplier l’animafrose de mes sentifrices évidents.
Enluminé d’horminal et milifèrement amoureux,
je frontais à chacun les propiciations filaramificales
de mes parapensibilités.
Il y eu peu de falimilés ou aminacules
avec lesquels je pus raminarement parpasser
et que nous rémanissions :
je cromite prélo pilou et mélo s’enflière.
Simplio que de frelations,
nous allamonasse palapalapour tropilos ou millimoliens
à la matristamagie

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Billiboperies alamagie
- II

En marchant le long des rives désertées du canal tranquille
je me remémorais les maments facilacharmilles
de mon pénsa enfantinal
Les fillères mortes voletardiv
séchippent olarmes et mémoriens du coeur
L'éffleuraison de l'âme ô couleur de l'automne
maffolâtre un sourire charmélien des tendres passés
L'invocafrisson damour teinté d'oubliance
glisse ô coeur fragile et fleureux
à la manostalmagie

En marchant le long des rives désertées du canal tranquille
je me remémorais les maments facilacharmilles
de mon pénsa enfantinal
Les fillères mortes voletardiv
séchippent olarmes et mémoriens du coeur
L'éffleuraison de l'âme ô couleur de l'automne
maffolâtre un sourire charmélien des tendres passés
L'invocafrisson damour teinté d'oubliance
glisse ô coeur fragile et fleureux
à la manostalmagie

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Billiboperies alamagie
- III

L'émornité de l'impression de recul
me donnat l'ambliopence de croire
à la fabrique de destiments farfallants.
La carafalbelo de pronge expirance
d'enrrien en enremidion
calama flox et lahoula asphixiare.
J'ai trébuché et laramasse autant quel afatiglia.
Maliforne rancinant au londelalila d'une errance
afffadie de mesenfances en grandisales
Les malchemins, les délirusions,
sont devenus l'histogramification de mon pénsa
à la mafrustramagie

L'émornité de l'impression de recul
me donnat l'ambliopence de croire
à la fabrique de destiments farfallants.
La carafalbelo de pronge expirance
d'enrrien en enremidion
calama flox et lahoula asphixiare.
J'ai trébuché et laramasse autant quel afatiglia.
Maliforne rancinant au londelalila d'une errance
afffadie de mesenfances en grandisales
Les malchemins, les délirusions,
sont devenus l'histogramification de mon pénsa
à la mafrustramagie

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Billiboperies alamagie
- IV

La posipulation au regard partagé d'entrelacs
fourbute et enflamme nos corpunissons
Schlika schlikate longualechante efformidable
en va-et-vient d'à mamain à tonsein du tien au mien
Poileflanc d'enlasuseur profonlafièvrile
achaglattée, chibréperluée, echeuvirvolte et feuglandissante.
Ma bouche te dit ce que tes cris m'inspirent
La cavalcadextrale de nos passiontiments nous paroxcite
jusqu'à l'orgasmagie

La posipulation au regard partagé d'entrelacs
fourbute et enflamme nos corpunissons
Schlika schlikate longualechante efformidable
en va-et-vient d'à mamain à tonsein du tien au mien
Poileflanc d'enlasuseur profonlafièvrile
achaglattée, chibréperluée, echeuvirvolte et feuglandissante.
Ma bouche te dit ce que tes cris m'inspirent
La cavalcadextrale de nos passiontiments nous paroxcite
jusqu'à l'orgasmagie

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Billiboperies alamagie
- V

Un attrait blanc constellé et mélodieux c'est aussi un tracé d'angoisse. Je promets l'avoir fait sans arrière-pensée mais je mens. Je mens de pendaison, de râle frondeur et d'ombrage. L'effroi de la lune me regarde et m'englobe. En globé, gloutit par eux, je me disperse encore parce que j'ai peur : froid blafard. Trois, cinq, sept, onze, dix-sept, trente-et-un, quarante-trois je les sème. D'autres me dégoûtent ou me conduisent d'un froid à l'autre : stérile. Je suis démombré plus d'une fois crie le magicien. Milmagie tremblote d'ailleurs et surtout pas ici. Surtout, surtout, surtout n'importe où mais pas ici, pas dans les flammes et flammèches qui ceignent les vies sages adorées d'une femme à l'attrait blanc, constellé et meleaudieu sans angoisse.

Un attrait blanc constellé et mélodieux c'est aussi un tracé d'angoisse. Je promets l'avoir fait sans arrière-pensée mais je mens. Je mens de pendaison, de râle frondeur et d'ombrage. L'effroi de la lune me regarde et m'englobe. En globé, gloutit par eux, je me disperse encore parce que j'ai peur : froid blafard. Trois, cinq, sept, onze, dix-sept, trente-et-un, quarante-trois je les sème. D'autres me dégoûtent ou me conduisent d'un froid à l'autre : stérile. Je suis démombré plus d'une fois crie le magicien. Milmagie tremblote d'ailleurs et surtout pas ici. Surtout, surtout, surtout n'importe où mais pas ici, pas dans les flammes et flammèches qui ceignent les vies sages adorées d'une femme à l'attrait blanc, constellé et meleaudieu sans angoisse.

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Billiboperies alamagie
- VI

Il n'y a pas de chapeau qu'une tête ne pourrait porter, ce serait aussi incongru qu'un gant cent doigts. Ô chapeau bal masque le visage tordu d'un clown pitoyable, d'une bande de clowns sans noms, sans voix (et sans couvre-chefs pourtant), tous impitoyables. Qui les épaulettes tombantes, qui le paletot trop grand, qui les bretelles effilochées soutenant avec peine la pantalonnade, qui la souquenille rapiécée de carreaux sales et fades - qui les a-t-affublés rincis ? Probablementeux-mêmes, de misère humaine en pataugênoir. Molmagie s'efflasque partout et soudain ils pleurent. Soudain, soudain, soudain ils pleurent de la même voix retrouvée et elle s'éparpille brusquement comme cent traces de douleur. La bouche dans les mains ils pleurent en se mâchonnant les phalanges car ils ont faim aussi. Ils slèchent leurs larmes ou celles du clown voisin car ils ont soif aussi d'en pleurer de plus belles. Quand ils n'auront plus de larmes, ils retrouveront un nom, ils chercheront alors à sourire et ne pourront plus faire rire.

Il n'y a pas de chapeau qu'une tête ne pourrait porter, ce serait aussi incongru qu'un gant cent doigts. Ô chapeau bal masque le visage tordu d'un clown pitoyable, d'une bande de clowns sans noms, sans voix (et sans couvre-chefs pourtant), tous impitoyables. Qui les épaulettes tombantes, qui le paletot trop grand, qui les bretelles effilochées soutenant avec peine la pantalonnade, qui la souquenille rapiécée de carreaux sales et fades - qui les a-t-affublés rincis ? Probablementeux-mêmes, de misère humaine en pataugênoir. Molmagie s'efflasque partout et soudain ils pleurent. Soudain, soudain, soudain ils pleurent de la même voix retrouvée et elle s'éparpille brusquement comme cent traces de douleur. La bouche dans les mains ils pleurent en se mâchonnant les phalanges car ils ont faim aussi. Ils slèchent leurs larmes ou celles du clown voisin car ils ont soif aussi d'en pleurer de plus belles. Quand ils n'auront plus de larmes, ils retrouveront un nom, ils chercheront alors à sourire et ne pourront plus faire rire.

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Billiboperies alamagie
- VII

Dans la compréhension sans cesse des indifférences, je rugis et soi-disant m'ennuie. Effleurer c'est transparaître en même temps et tout tremble sans que grand monde y voit grande chose. Je voudrais pilonner encore mon orgueil tuméfié pour qu'il ne se ressemble plus mais j'ai peur de souffrir. C'est un sentiment incertain comme tout ce que je vois même si je n'y vois pas l'incertitude. Tout est évident et le manifeste. Qu'y chercher d'autre que la voix du manifeste permanent, comme des tremblements. Et pourtant dieu c'est comme autre chose sinon rien. Voilà tout. J'ignore si je me souviendrai du sens de ce mot. Peut-être ne m'y intéressais-je plus assez pour qu'il se rappelle à moi et il faudra bien que l'un de nous renonce. Ou sinon, à ma mort, il mourra avec moi et je ne sais pas comment je pourrai alors finir mon travail, dieu c'est comme l'inachevé s'emploie, ayant perdu du sens. Malmagie s'embrase ailleurs et enfin je souris. Enfin, enfin, enfin voudrais-je crier de joie sans cesse des indifférences, y compris les miennes que j'aurais tuméfiées avec les autres car l'inquiétude volontaire me soutient tandis que ma gangue me fait mal. A moi, pas aux autres, même si je ne dois pas être le seul. Et pourtant, qui me l'interdirait ? Je ne cherche plus à y penser.

Dans la compréhension sans cesse des indifférences, je rugis et soi-disant m'ennuie. Effleurer c'est transparaître en même temps et tout tremble sans que grand monde y voit grande chose. Je voudrais pilonner encore mon orgueil tuméfié pour qu'il ne se ressemble plus mais j'ai peur de souffrir. C'est un sentiment incertain comme tout ce que je vois même si je n'y vois pas l'incertitude. Tout est évident et le manifeste. Qu'y chercher d'autre que la voix du manifeste permanent, comme des tremblements. Et pourtant dieu c'est comme autre chose sinon rien. Voilà tout. J'ignore si je me souviendrai du sens de ce mot. Peut-être ne m'y intéressais-je plus assez pour qu'il se rappelle à moi et il faudra bien que l'un de nous renonce. Ou sinon, à ma mort, il mourra avec moi et je ne sais pas comment je pourrai alors finir mon travail, dieu c'est comme l'inachevé s'emploie, ayant perdu du sens. Malmagie s'embrase ailleurs et enfin je souris. Enfin, enfin, enfin voudrais-je crier de joie sans cesse des indifférences, y compris les miennes que j'aurais tuméfiées avec les autres car l'inquiétude volontaire me soutient tandis que ma gangue me fait mal. A moi, pas aux autres, même si je ne dois pas être le seul. Et pourtant, qui me l'interdirait ? Je ne cherche plus à y penser.

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