(à Sophie)
(à Sophie)

Les fenêtres éclairées dans la nuit
Reflètent l'âme d'une maisonnée
De ma pénombre je crois voir qui luit
De ma tendre enfance l'image aimée

Je me rapproche alors de l'inconnu
Baignée de rassurante nostalgie
Cherchant la surprise et l'inattendu
Mais suis plus souvent déçue que ravie

Attirée comme un papillon de nuit
Je voulais croire à ma bonne fortune
Et me découvre trompée comme lui
Ayant pris un quinquet pour une lune

Parfois dans l'un de ces intérieurs
Au milieu d'un clair-obscur ordinaire
Une lumière d'une vraie chaleur
Me touche à en devenir familière

Mille fois je m'y brûlerai le cœur
Ce sont mes désirs qu'ainsi je feuillette
Radieuse face à ce court bonheur
Je suis petite fille aux allumettes

Comme des belles âmes le regard
Je guette toujours ces rares fenêtres
Et si je les croise au gré du hasard
Alors j'hésite à me faire connaître

Triste lâcheté, trop grande pudeur
Je résiste à me laisser aller toute
A la rencontre de cette âme sœur
Que je recherche autant que je redoute

Les fenêtres éclairées dans la nuit
Reflètent l'âme d'une maisonnée
De ma pénombre je crois voir qui luit
De ma tendre enfance l'image aimée

Je me rapproche alors de l'inconnu
Baignée de rassurante nostalgie
Cherchant la surprise et l'inattendu
Mais suis plus souvent déçue que ravie

Attirée comme un papillon de nuit
Je voulais croire à ma bonne fortune
Et me découvre trompée comme lui
Ayant pris un quinquet pour une lune

Parfois dans l'un de ces intérieurs
Au milieu d'un clair-obscur ordinaire
Une lumière d'une vraie chaleur
Me touche à en devenir familière

Mille fois je m'y brûlerai le cœur
Ce sont mes désirs qu'ainsi je feuillette
Radieuse face à ce court bonheur
Je suis petite fille aux allumettes

Comme des belles âmes le regard
Je guette toujours ces rares fenêtres
Et si je les croise au gré du hasard
Alors j'hésite à me faire connaître

Triste lâcheté, trop grande pudeur
Je résiste à me laisser aller toute
A la rencontre de cette âme sœur
Que je recherche autant que je redoute